12:21 PM Edit This 2 Comments »




C'était ça. Là. Ce moment-là.

Il y a toujours un moment décisif. Un moment où la vie se bouleverse, comme quand on turne la crêpe dans l’instant précis. Il n’arrive que quand on l’attend pas, il nous touche, on le sent. Mais la vie est jalouse et ne s’arrête pas. Elle continue même si nos yeux grands ouverts lui implorent de faire un petit effort, de rester sans bouger juste par une seconde. On a beau jurer que l’on sera sage, qu’on ne touchera à rien, que l’on ne restera que pour regarder. La vie, elle, elle fait la divine et n’écoute jamais qu’au bon dieu qui s’en fou.
Néanmoins, la pomme de Paris, le moment de la discorde, restera dans nos cœur si l’on a su le reconnaître et le bien ranger. Bon beh le mien est là. Je suis allongée sur ton canapé vieux et bleu. Je m’en dors en bourrement. J’ai mis une robe étoilée noire et blanche et je me sens naïve et belle, on dirait une poupée en faïence trop fragile pour la réveiller. Alors tu t’es rapproché de moi et sans hésiter, tout doucement, m’as embrassé à l’envers. Et c’était ça. Là. Ce moment là où j’ai commencé, petit a petit à mourir puor toi. Hélas.
Je ne regrette rien. Mais je peux, comme même, te le raprocher.

8:15 AM Edit This 1 Comment »

Scenario: 4 girls in a little red car arriving to Colón, a little southamerican town in their way to Uruguay.

DAY EXT B/W
Colón, Arg.

JILL (american, protestant, blond, 27, on the wheel) impatient
- Is this the mainstreet?

LAURA (american, jewish, brunette, 26) indifferent
- I don't know.

MARINA (mexican, catholic, readhead, 23) confused
- Is this Colón?

KRISTELLE (french-american, naturalist, latin, 22) certain
- Calle San Martín... sounds pretty main to me.

7:02 PM Edit This 3 Comments »

El caprichoso mundo del Arte moderno
Scenario:

Clase de arte en el MALBA. El Museo de Arte Latinoamericano de Buenos Aires. La profesora explica con detalle un cuadro en el que los ojos incautos sólo ven manchas de color. En este cuadro dice, Adán y Eva se presentan como el origen de la civilización a través de la fuerza del color. La pasión que los une con la desesperanza y el miedo a la vida misma, en una violentísima yuxtaposición de texturas y estímulos visuales que llegan al espectador por un canal distinto al convencional.
Uno de los alumnos, despeinado y somnoliento acota, profesora?... Yyyy... el cuadro se llama El viento, o bueno eso dice acá.

La profesora se ruboriza y se limita a decir, síii bueno, nada, es lo mismo.


Imagen de Leamber... igual no importa.